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Tchao Tchao's blog!
9 décembre 2009

Alice au pays des Kuna

ALICE AU PAYS DES KUNA

 

- […]…

- D’accord! Et on vous enverra aussi un mail avec quelques photos, on en a fait un bon paquet avec votre bateau devant les îles.

- Ok, ça c’est gentil, merci d’avance !

- Et on parlera de vous autour de nous, on a vraiment passé une très bonne semaine…

- Merci, merci, en attendant, bon retour à Amsterdam ; Eh, Alice, tu as pensé à me rendre les bracelets anti mal de mer ?

- Oui, oui, ils sont dans leur petite boîte, sur la table à cartes.

- Ok, tu vois, finalement, tu ne les as même pas utilisés ! Allez, bon voyage à tous, et bon courage pour la reprise et le froid…

- On pensera à vous, ça nous réchauffera ! A bientôt !

- A bientôt ! Bye Bye ! Et saluez l’Europe de notre part…

- Tchao Tchao !!

- Ciao Ciao!!

 

… ainsi se termine notre premier charter de la saison à l’intérieur des îles San Blas. Une semaine bien remplie, d’île en île, de découverte en découverte. Même si à première vue, elles ont toutes l’air de se ressembler, ces îles, chaque accostage, chaque mouillage est différent et chaque exploration apporte ses nouveautés et particularités. Et puis il y a aussi ces moments où l’on est si bien, là, à regarder, à fainéanter, à plonger, à buller, que les délibérations ne durent pas bien longtemps et que l’équipage au grand complet opte à l’unanimité : « Non, on ne bouge plus d’ici ! »… et c’est parti pour deux jours de délicieuse et chaude paresse, nonchalamment rythmée par le clapotis des vaguelettes qui viennent se frotter à la coque et par la ronde gourmande des petits déjeuners, déjeuners et dîners. Et puis, pour se donner bonne conscience, on se dit que quand même, il faudrait voir du pays, connaître un peu les gens, se culturer, quoi !

 

Pour ceux qui n’ont pas encore eu la curiosité de sortir un atlas pour voir dans quel endroit nous sévissons, voilà rapidement de quoi nous situer sur le globe :

 

Les terres de Kuna Yala sont situées sur le territoire panaméen, sur son côté atlantique, à quelques encablures de célèbre canal de Panamá. L’archipel des îles San Blas (nom que les indiens Kuna n’aiment pas utiliser car il fut donné par l’envahisseur espagnol) en fait partie et compte plus de trois cents îles, cernées par d’innombrables récifs de corail qui rendent la navigation parfois un peu délicate, mais qui assurent par contre une mer intérieure bien protégée de la houle qui souffle au dehors.

Les îles sont distribuées en un interminable chapelet le long du continent, entre le 77º25’W et le 79º04’W. Depuis elles, on distingue – à part en cas de très mauvais temps – le continent, avec la jungle tropicale humide au pied de la cordillère.

L’archipel est relié quotidiennement au continent par avion (il y a en ce moment 2 petits aéroports en fonctionnement), mais également par un grand nombre de « taxis », des 4x4 qui font des allers-retours entre la ville de Panamá City et la côte, vous faisant passer à travers la jungle et la cordillère pendant deux bonnes heures de trajet.

 

Le peuple Kuna compte environ 55000 habitants, c'est-à-dire à peine un dixième de sa population avant l’invasion des conquistadors espagnols (début du XVIème siècle, mais nous y reviendrons dans un prochain écrit où nous parlerons un peu d’histoire).

La plupart des îles habitées (une quarantaine) sont surpeuplées et les huttes de bambou qui font leurs demeures sont collées les unes aux autres du centre de l’île jusqu’aux rivages, mangeant absolument tout l’espace jusqu’à faire disparaître les derniers centimètres de littoral qui auraient pu vouloir résister. Les toits sont faits de feuilles de palmier et le sol est ouvert, laissant le sable blanc faire un doux tapis sous les pieds. De rares maisons construites en béton abritent des bâtiments publics tels qu’écoles, dispensaires, ou même hôtels, mais elles sont très rares.

Pour terminer, une particularité « pittoresque » de ces habitations : la petite hutte annexe, sur pilotis, quelquefois au bout d’un ponton, qui n’est autre qu’un endroit un peu à l’écart où l’on va seul soulager quelque besoin bien naturel, au dessus de l’eau salée… pas besoin de chasse d’eau ! Evidemment, lorsque l’on arrive près des îles, cette première vision n’est pas toujours des plus agréables !

 

N’hésitez pas à visiter un album photo (sans aucun rapport avec le dernier paragraphe !!) intitulé comme cet épisode, « Alice au pays des Kuna », qui sera très bientôt sur le blog, réalisé façon patchwork… une manière déguisée de vous dire que je n’ai pas pris le temps de faire le tri !

 

Au plaisir de lire vos commentaires et … Tchao Tchao !

ALICIA EN EL PAÍS DE LOS KUNA

 

- […]…

- Entendido pues. Y os mandaremos también un mail con fotos: tenemos unas bastante buenas del “Tchao Tchao” delante de las islas.

- Vale, sería genial, ¡muchas gracias de antemano!

- Gracias a vosotros. Lo hemos pasado pipa a bordo y no dudéis que lo haremos saber.

- Ok, muy bien, que tengáis un buen viaje de regreso a Amsterdam; dime Alicia, ¿me devolviste las pulseras anti mareo?

- Si si, están en su cajita, encima de la mesa de cartas.

- Gracias, pero ves, al final, no las has usado. Bueno, buen viaje y fuerza para la vuelta al trabajo y al frio…

- Pensaremos en vosotros, ¡hasta luego!

- ¡Hasta luego Amigos! ¡Bye Bye!

- ¡¡Tchao Tchao!!

- ¡¡Ciao Ciao!!

 

Así terminó nuestro primer chárter en el interior del archipiélago de las islas San Blas. Una larga semana llena de novedades, de isla en isla, de descubrimiento en descubrimiento. Aunque a primera vista parezcan todas similares, aquellas islas, cada escala, cada fondeo es diferente y cada exploración trae sus particularidades. También hemos tenido estos momentos cuando uno se siente tan bien, aquí, contemplando, descansando, leyendo, zambulléndose, buceando, en fin tan bien que no duraron mucho las deliberaciones y que la tripulación decidió con unanimidad: “¡No no NO! ¡De aquí no nos movemos más!”… entonces siguieron un par de días de caliente y deliciosa pereza, indolentemente ritmada por el chapoteo de las olitas en el casco y por el corro goloso de desayunos, almuerzos y cenas. Y para darse buena conciencia, acaba todo cuando uno dice: “Estamos muy bien aquí, sin embargo, quizás podríamos ir a conocer otros sitios, la gente, ¡en fin, hacer algo de cultura!”

 

Por si quedan algunos de vosotros que todavía no han tenido curiosidad de sacar un atlas para mirar donde estamos operando, aquí una ayuda para situarnos en el globo:

 

Las tierras de Kuna Yala están situadas en el territorio panameño, en su lado atlántico, a pocas millas del famoso canal de Panamá. El Archipiélago de las San Blas (nombre que no les gusta usar a los indios Kuna ya que fue dado por el invasor español) hace parte de Kuna Yala y cuenta con más de trescientas islas, cercadas por incontables arrecifes de coral que hacen la navegación a veces algo delicada, y que aseguran en cambio una mar interior bien protegida de la marejada que va soplando fuera.

Las islas están distribuidas en un interminable rosario bordeando el continente, entre el 77º25’W y el 79º04’W. Desde ellas se distingue – salvo en caso de muy mal tiempo – el continente, con su selva tropical húmeda al pie de la cordillera de los Andes.

El archipiélago está comunicado a diario con el continente con aviones (de momento tres pequeños aeropuertos están funcionando) y con gran nombre de “taxis”, coches 4x4 que hacen idas y vueltas entre la ciudad de Panamá  y la costa, pasando a través de la selva y de la cordillera durante más de dos horas de trayecto.

 

El pueblo Kuna cuenta con 55000 habitantes, es decir un décimo de lo que era su población antes de la invasión de los conquistadores españoles (principio del siglo XVI, volveremos a ello en otro episodio haciendo un poco de historia). La mayoría de las islas habitadas (una cuarentena) son superpobladas y sus chozas están pegadas las unas a las otras, desde el centro de la isla hasta las costas, comiendo absolutamente todo el espacio hasta hacer desaparecer los últimos centímetros de litoral que hubieran podido intentar resistirse. Los techos son de hojas de palmeras y el suelo queda libre, dejando la arena blanca como una alfombra suave debajo de los pies. Pocas casas de betón albergan edificios públicos tal como escuelas, dispensarios, hoteles, pero quedan muy escasas.

 

Para terminar, una “pintoresca” particularidad: la caseta anexa, sobre pilotes, al final de un pequeño pontón, un lugar algo apartado donde una va solo para sus necesidades, encima del agua salada… ¡no hace falta tirar de ninguna cadena! Convendréis conmigo que llegando a las islas habitadas, este primer contacto pueda ser algo particular…

 

Un álbum foto nuevo (¡sin ninguna relación con el último parágrafo!) llamado igual que este episodio “Alicia en el país de los Kuna” estará pronto en el blog, realizado como un patchwork… una manera disfrazada de deciros que no he tenido tiempo de hacer una selección.

 

Esperamos leer pronto vuestros comentarios en el blog… ¡Tchao Tchao!

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Commentaires
M
Toujours un peu à la bourre... Merci Tad, pour le rappel de l'adresse ;-) ! Les emails ne sont pas toujours lus du même ordi, alors forcément, parfois ça complique ;-) ! Ravie de lire ces nouvelles et de voir que le 1° charter en terre des Kunas s'est si bien passé !<br /> Un joyeux Noël à vous et aux enfants ! On trinquera à votre santé au nouvel an, c'est promis !!<br /> Grosses bises toutes enneigées du Lux (ou presque).<br /> Marie
P
Hola,<br /> <br /> Vuestros posts siempre me dan envidia, pero el que acabo de ver hoy aún más, porqué aquí hace un frio terrible (para mi). Que tengais una Navidad feliz y cálida !!!<br /> <br /> Pere
S
il manque quelque part: "comment veux-tu....."<br /> <br /> Et encore des bises. On en profite.....
S
Au fait, comment les Kunas les appellent-ils ?<br /> Et puis, tu me fais rire avec ton atlas. Dans les atlas européens,même ceux des gringos, la distance qui sépare Cartagena du fond du golfe des San blas c'est 6 cm que l'on imagine le lieu de vos promenades. Je pense d'ailleurs qu'il serait bon que votre publicité soit accompagnée d'une carte de situation avec indication des îles intéressantes par rapport à Puerto Lindo.<br /> <br /> A part cela on vous espère en mer en direction de Cartagena, ce qui voudrait dire que le bateau, son commandant et son petit mousse vont bien. Donc on sait très bien que pendant cinq à six jours c'est le black-out en attendant une éventuelle connexion.<br /> <br /> Le mouillage à Puerto lindo est sûrement agréable, pratique même, pas trop loin de Panama-City, mais bonjour les télécommunications!!!!<br /> <br /> On vous fait beaucoup de bises et on vous dit à bientôt au téléphone ou sur Skype.
M
Comme toujours c'est un pur moment de bonheur de vous lire et de partager même de si loin un peu de vos aventures maritimes et terrestres. On ne s'en lasse pas ! Je crois comprendre par le message de Melissa que Muriel rentre bientôt en Europe, nous serons heureux de l'entendre à cette occasion. En attendant ce plaisir on vous embrasse tous les deux avec toute notre affection.
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